



La représentation de la masculinité dans le livre "L'étranger"
Santiago Urrego: Bonjour, nous allons faire une table ronde sur la représentation de la masculinité dans l’étranger. Mes compagnons sont Julian Alvarez et Valentina Lopez. La table ronde se déroule de la manière suivante : On va présenter premièrement les objectifs, après nous espérons que vous participiez beaucoup de notre table ronde. Je donne la parole à Valentina.
Des objectifs
Valentina Lopez: Les représentations sociales de la masculinité peuvent devenir un facteur important à bien des égards, dans ce cas dans notre contexte universitaire, ces représentations sont quelque chose qui ne peut être ignoré. Nous vivons dans une société où l'homme est toujours perçu comme étant fort, rationnel, protecteur et dans certains cas violent, cela signifie que dans un contexte comme le nôtre, les hommes peuvent être jugés sur la carrière qu'ils choisissent, sur leur façon de travailler. Agir et réfléchir, car si l'homme ne s'adapte pas aux normes qui sont définies, il n'est tout simplement pas assez considéré comme un homme et il commence à être mis à l'écart.
Il est important de prendre en compte les représentations de la masculinité dans tous les contextes, ceci afin d'essayer de changer un peu ces pensées dans lesquelles les hommes sont pris comme forts, qui à aucun moment ne peuvent montrer leurs sentiments ou suivre un peu un chemin différent de ce que l'on attend de lui. En particulier, le contexte éducatif est un facteur très important dans la création ou le changement de ces représentations, car dans ce contexte, certains stéréotypes tenus sur les hommes peuvent être modifiés et d'une certaine manière éduquer tous les êtres humains comme des égaux, dans lesquels supprimer les chaînes dont les hommes sont nourris à bien des égards.
Santiago : Le prochain objectif est de donner une définition claire des rôles des masculinités. Nous savons qu’il y a une importance avec chaque définition parce qu’elle détermine la vérité de l’information et la qualité des opinions. Avant de présenter les extraits de l’étranger, on va vous informer un peu du thème pour faire réponses plus profondes. Comme je l’avais déjà dit nous espérons que vous vous encouragiez à participer beaucoup dans les extraits et au même temps que vous en profitiez aussi. Julián, s’il vous plaît.
Julián Alvarez : Je pense qu'il est important d'établir une sorte de parallèle entre les rôles de genre et de réfléchir à la manière dont la même société est chargée de transmettre des idéaux qui, dans la plupart des cas, sont source de division.
Santiago : On va donner trois extraits pour en approfondir. Voilà, Julián et moi allons travailler chaque extrait. Si nous voyons que personne ne veut participer, on va choisir au hasard.
Explication du concept
Valentina: Qu’est-ce que la représentation de la masculinité ? La masculinité est une représentation mentale que la société a créée, pour définir comment les hommes agissent ou quels sont les caractéristiques qu'un homme doit avoir. Elle peut changer notre forme de voir le monde parce qu’elle attribue un rôle spécifique pour les hommes et les femmes. Aussi, nous savons que la représentation est différente car la culture et le pays. Ce n’est pas la même en France qu’en Colombie. Le temps fait une différence aussi avec la vision que les personnes ont en relation avec ce thème. Ce vital de dire que le livre nous permet d’obtenir une compréhension que la culture française du vingtième siècle a de la représentation de la masculinité.
Voici le premier extrait :
Santiago Urrego: Vous comprenez, monsieur Meursault, m’a-t-il dit, ce n’est pas que je suis méchant, mais je suis vif. L’autre, il m’a dit : « Descends du tram si tu es un homme. » Je lui ai dit : « Allez, reste tranquille. » Il m’a dit que je n’étais pas un homme. Alors je suis descendu et je lui ai dit : « Assez, ça vaut mieux, ou je vais te mûrir. » Il m’a répondu : « De quoi ? » Alors je lui en ai donné un. Il est tombé. Moi, j’allais le relever. Mais il m’a donné des coups de pied de par terre. Alors je lui ai donné un coup de genou et deux taquets. Il avait la figure en sang. Je lui ai demandé s’il avait son compte. Il m’a dit : « Oui. Page 28.
Dans cette partie du texte on voit que ce garçon met en doute la masculinité de Meursault. Il s’enrage et nous voyons qu’ils combattent pour cette raison. Je voudrais savoir ce que vous pensez en général de l'extrait ?
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Des interventions :
Une collègue : Oui, je pense comme j’ai dit entre hommes. Raymond essaie de chercher l’approbation de Meursault et chercher un support dans lui. Il essaie de chercher que Meursault s’affirme comme un homme.
Santiago : Pourquoi pensez-vous que ce contexte se crée pour des hommes ?
Un collègue : La représentation qu'on trouve dans cette situation est que L’homme ne peut pas contrôler ses sentiments. C’est une caractéristique de violence et improvisation, je pense que c’est un stéréotype d’une idée antique.
Une collègue : Je ne sais pas pourquoi vous voulez tester la valeur d’un autre homme, mais je pense que c’est très lié. La valeur d’être est une forme de la représentation parce que crée des versions d’agir qui changent notre façon d'associer le monde.
Santiago : Quel est l'attitude typique des hommes dans ce cas ?
Un collègue : Je pense que Raymond semble comme un homme rude. Je pense que les images qui sont utilisées dans le livre sont comme ça presque toujours.
Santiago : Merci à tous de votre participation. On va continuer avec le prochain extrait.
Voici le deuxième extrait :
Julián : Le fragment du livre que j'ai choisi se situe dans la page 33
« Il voulait lui écrire une lettre « avec des coups de pied et en même temps des choses pour la faire regretter ». Après, quand elle reviendrait, il coucherait avec elle et « juste au moment de finir » il lui cracherait à la figure et il la mettrait dehors. J’ai trouvé qu’en effet, de cette
façon, elle serait punie. Mais Raymond m’a dit qu’il ne se sentait pas capable de faire la lettre qu’il fallait et qu’il avait pensé à moi pour la rédiger. Comme je ne disais rien, il m’a demandé si cela m’ennuierait de le faire tout de suite et j’ai répondu que non. » (Page : 33)
J'ai choisi cette citation car je pense que c'est en quelque sorte un très bon exemple de représentations de la masculinité. Outre certaines caractéristiques de la conception de la masculinité, on peut également observer que Raymond cherche quelque chose comme l'approbation de ses actions par un autre homme, je pense que c'est un détail important, car malgré les stéréotypes qui y sont tenus sur les hommes, cette partie montre une certaine faiblesse et une certaine hésitation.
Les questions que j'ai sur ce fragment sont les suivantes :
● Quelle est selon vous la représentation de la masculinité que l'on peut trouver dans cette citation ? (Que pensez-vous sur la représentation de la masculinité montrée dans la citation ?)
● Si vous étiez M. Meursault, qu'auriez-vous fait à la demande de Raymond ?
● Compte tenu de notre contexte social et des représentations de la masculinité, pensez-vous que cette action de Raymond aurait été mieux acceptée dans son cas parce qu'il était un homme ou dans le cas où une femme l'aurait fait ?
Des interventions
Un collègue : Je crois que nos actions et nos pensées sont toujours imprégnées par la division de genre qui est plus visible en ces temps et cela change par conséquent notre vision de la réalité. Plus tard, avec l'exemple que j'ai du livre, je pourrai être un peu plus spécifique.
Voici le troisième extrait :
Valentina : « J’ai répondu cependant que j’avais un peu perdu l’habitude de m’interroger et qu’il m’était difficile de le renseigner. Sans doute, j’aimais bien maman, mais cela ne voulait rien dire. Tous les êtres sains avaient plus ou moins souhaité la mort de ceux qu’ils aimaient. Ici, l’avocat m’a coupé et a paru très agité. Il m’a fait promettre de ne pas dire cela à l’audience, ni chez le magistrat instructeur. Cependant, je lui ai expliqué que j’avais une nature telle que mes besoins physiques dérangeaient souvent mes sentiments. Le jour où j’avais enterré maman, j’étais très fatigué, et j’avais sommeil. De sorte que je ne me suis pas rendu compte de ce qui se passait. Ce que je pouvais dire à coup sûr, c’est que j’aurais préféré que maman ne mourût pas. Mais mon avocat n’avait pas l’air content. Il m’a dit : « Ceci n’est pas assez. » (Page 63)
Puis ma perception et en tenant compte des opinions de la société sur la masculinité, je dois dire que j'ai une opinion quelque peu différente des autres, car quand il s'agit de la masculinité, elle est généralement associée à quelque chose qui ne va pas ou ne devrait pas être reconnu. C'est pourquoi il a choisi ce fragment, car il reflète la position du personnage principal sur les accusations portées contre lui et la vision de froideur sur la situation avec sa mère. Je pense qu'il faut d'abord connaître la vérité avant de critiquer et cela se produit depuis longtemps contre des hommes et des femmes aussi, donc je pense que les situations momentanées définissent les actions de la personne et ce n'est pas parce qu’un jugement hâtif de savoir si ce qui est fait est bien ou mal.
Des extraits
Conclusion
Santiago Urrego : À partir de l'éducation, nous pouvons en quelque sorte changer les opinions négatives sur les rôles de genre, en étant cohérents avec les réalités de notre société et de notre environnement. Nous ne pouvons pas générer plus de haine.
Questions pour le public:
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Comment pensez-vous qu'une vision hâtive de quelqu'un peut affecter sa vie et ses actions ?
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Pensez-vous que la masculinité est parfois mal vue ou à une perception exagérée des hommes ?.
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Comment pouvez-vous vivre plus calme sur le sujet des rôles de genre ?


