Le 17 novembre 2020, une étrange tendance de cas de décès par pneumonie est signalée à Wuhan, au Japon. Les cas ont fortement augmenté, à la mi-décembre, des enquêtes ont montré que des patients ayant les mêmes affectations avaient été infectés par un virus à propagation rapide appelé Covid-19, en janvier un grand nombre de cas ont été signalés en Europe, et en Mars est déclaré pandémie lorsque des millions de cas sont enregistrés dans le monde.

  

Les gouvernements ont pris des mesures telles que l'interdiction des voyages internationaux et nationaux et la mise en quarantaine de leurs populations, limitant le départ de ceux qui n'avaient pas besoin de partir, ce qui affecterait le mode de vie général, le travail, les études et les relations personnelles des gens.

  

Marie est une jeune fille de 16 ans, dans sa dernière année scolaire, lorsque la pandémie a éclaté. Elle a reçu un e-mail de son école l'informant qu'ils ne pouvaient pas recevoir de cours au sein de l'établissement ce qui a obligé à arrêter les études pendant que d'autres décisions étaient prises.

  

Marie s’est sentie angoissée, elle s'est effondrée sur son lit prise par ses pensées anxieuses : Quand retourneraient-ils en classe? Et la remise des diplômes? et la fête? et mes amis? elle pensait.

  

Elle avait décidé de faire de gros efforts cette année, d'obtenir de bonnes notes, d'obtenir son diplôme et d'être admise à l'université et rendre leurs parents fiers. Et elle avait établi des liens avec ses camarades de classe, elle se réunissait fréquemment pour étudier, aller au centre commercial, aller au cinéma et danser le week-end, mais maintenant tout cela avait été perdu.  Elle a maudit: "quelle misérable vie" elle a jeté son téléphone portable et s'est endormie.

 

Le lendemain matin, Marie n'avait pas envie de se lever, elle voyait son uniforme pendre au-dessus de son placard avec nostalgie, pensant qu'à ce moment elle suivrait son cours d'histoire, son cours préféré. Elle a vérifié son téléphone portable, a vu les messages du groupe de classe, mais elle a estimé que cela ne ferait que l'ennuyer davantage, alors elle s'est levée, a pris une douche, est allée à la salle à manger pour prendre le petit déjeuner avec sa famille. Elle a vu son père prêt à aller travailler, elle a compris qu'il devait le faire, mais elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur qu'il attrape le virus. Elle se leva et serra son père dans ses bras, en sanglotant lui demandant de prendre soin de lui. il l'embrasse sur le front, et la fixant il dit: "ne t'inquiète pas, tout ira bien" Puis il dit au revoir à sa femme et quitte la maison. Marie le regarde partir, espérant que les paroles de son père sont vraies.

 

Les jours de Marie passaient maintenant lentement, ennuyeux et monotones. Le matin, elle aidait sa mère et avec son jeune frère faisait le ménage, puis ils regardaient des films, mangeaient des bonbons et allaient avec beaucoup de paranoïa au magasin pour faire les courses, évitant de toucher des choses et de contacter quiconque, tout en se plaignant de colère parce que le masque qu'ils portaient embué leurs lunettes.

  

L'humeur de Marie a changé au fil des semaines, elle avait l'air ennuyée, triste, perdue dans ses pensées, pâle par manque de soleil, ses habitudes de sommeil ont changé aussi, elle s'est couchée de plus en plus tard. Lorsqu'elle a de nouveau reçu un mail de son école, annonçant le début des cours virtuels, elle a paniqué, elle avait hâte de se tromper en ligne et que ça serait enregistré et que ce serait la moquerie d'Internet, ou que son frère lui fasse passer de l'embarras en passant devant son ordinateur en faisant du bruit. Les premières semaines ont été très difficiles pour elle, ses mauvaises habitudes de sommeil la faisaient mal performer en classe, et cela se reflétait dans ses notes, Marie se sentait mentalement bloquée et se mettait à pleurer devant son ordinateur.

 

 Ses parents sont entrés dans sa chambre inquiets de pleurer et lui ont demandé: qu'est-ce qui ne va pas, Marie?

 

 Elle a repondu : Je déteste ça !

 

 - Qu'est-ce que tu détestes ?

 

-Tout, je déteste cette situation, le fichu masque, l'enfermement, le professeur de sciences naturelles, les documents sans fin à lire, mes amis me manquent, je veux aller prendre un café avec Jean, danser à la discothèque, regarder un coucher de soleil, juste un. Je déteste mes notes, les gens, j'en suis venue à penser que je me déteste maintenant, je me manque.

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Ses parents se sont regardés, se sont approchés d'elle et lui ont dit qu'ils la comprenaient, qu'ils avaient aussi raté leur ancienne vie, mais que maintenant ils devraient faire un effort pour rester en bonne santé, stable et en bonne santé, ils lui ont rappelée qu'elle avait leur aide pour tout. Et que demain tout irait mieux, qu'ils passeraient le week-end ensemble. ils se sont tous endormis le samedi matin, Marie s'est réveillée avec la surprise que ses parents apportaient ses crêpes et son café au lit, son petit déjeuner préféré, son frère lui a dessiné une photo d'un coucher de soleil et a dit: arrête ce visage laid, allons dans le parc.

  

Ils ont marché un moment, joué au ballon et sauté à la corde, tous ensemble. puis ils sont rentrés chez eux. et ils ont passé un appel vidéo avec les grands-parents, puis Evan, l'ami de Marie qui habitait à quelques rues de là, a frappé à la porte et a dit à Marie que ses parents l'avaient invitée à un bal de l'après-midi. ils ont déplacé les meubles du salon, et ils ont mis de la musique pop, la préférée de Marie.

 

Après la danse, ils ont commandé des hamburgers à la maison et ont fait du pop-corn au four à micro-ondes pour regarder un film. Evan a dit au revoir à 21h00 car il ne pouvait pas briser le couvre-feu, puis ils ont aménagé le salon comme une grande pièce où tout le monde dormait ensemble.

 

Marie était heureuse, elle ne se rappelait pas quand était la dernière fois qu'ils avaient passé autant de temps ensemble en famille.

 

Le dimanche matin, Marie s'est réveillée heureuse, impatiente et prête à faire son travail scolaire, elle s'est excusée auprès de ses parents pour sa colère et les a remerciés pour leurs efforts. Elle comprenait maintenant que tout ce dont elle avait besoin était dans sa maison, sa famille et que le reste était du luxe, ils se sont étreints et son père lui a dit: "Je t'ai dit que tout irait bien."

 

Tout s'est amélioré pour Marie, ses notes, son humeur, elle mange mieux et maintenant elle fait de l'exercice à la maison après l'école et aide son frère à faire ses devoirs de mathématiques. elle veut que la pandémie passe bientôt et son seul souci est que sa photo la plus laide ne soit pas utilisée pour la cérémonie virtuelle de remise des diplômes.

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FIN