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La représentation de la masculinité dans le livre "L'étranger"
Estefanía Restrepo : Bonjour à tous et à toutes, soyez les bienvenus à la présentation de notre table ronde sur la représentation de la masculinité sur le libre " L'etranger ". Nous sommes le groupe numéro trois.
INTRODUCTION
Estefania : Il est contradictoire que nous puissions attribuer des caractéristiques positives à un concept qui définit l’homme, parce que nous cherchons à voir une figure masculine comme une représentation minoritaire de l’homme. Dans le livre de l’étranger, il n’y a pas de représentation fidèle de ce que les hommes doivent être ou de ce qu’ils sont, on peut voir une certaine sensibilité dans certains personnages du livre et c’est cette sensibilité qui s’oppose à la façon d’être du protagoniste et aux qualités que nous pensons normalement que tous les hommes doivent avoir.
La masculinité dans le livre
Mateo Guerra: Dans le cas de la masculinité, nous pouvons voir comment elle est passée de la représentation d’une personne froide, distante, indifférente et égoïste à peut-être celle d’une personne plus fraternelle, gentille, responsable et même courageuse. Nous pouvons voir alors comment avant il était un homme masculin qui était narcisse et sec, et maintenant c’est un homme masculin qui représente d’une certaine manière une personne meilleure. C’est ainsi que nous pouvons voir qu’avec le temps, le concept a signifié des choses très opposées, et qu’heureusement, aujourd’hui, il représente quelque chose de plus aimant et auquel tout homme peut aspirer. Aussi que c’est quelque chose de plus général et ouvert, et que ce n’est plus forcément un stéréotype, mais une sorte de groupement où les hommes peuvent être qualifiés.
Examples
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Mateo : Dans la situation où nous sommes enseignants, je voudrais prendre trois personnages comme exemple pour montrer les valeurs avec lesquelles j’enseignerais : le chef de Meursault, Maria et le curé. Ces trois personnages, contrairement à Meursault, nous montrent des valeurs que nous devons suivre et professer dans nos vies. Le patron de Meursault nous apprend à être empathique et à essayer de comprendre l’autre, en plus d’être juste avant tout, Marie nous apprend à vouloir montrer ce que nous ressentons, même si parfois ce n’est pas réciproque, et le prêtre nous apprend que notre devoir est toujours d’essayer de conduire l’autre sur le bon chemin, de le conseiller et de toujours penser à son bien, même s’il ne le veut pas, notre devoir est de montrer le bon chemin, et chacun choisit de le suivre ou non.
Les manières d'être de l'homme
selon le livre
Estefania : A partir de quelques exemples que nous voyons dans le livre de l’étranger d’Albert Camus, nous pouvons dire non seulement qu’il y a différentes idées sur la façon dont l’homme doit agir dans la société, mais pas n’importe comment.
Mateo : Dans le livre de l’étranger, nous pouvons constater que les personnages sont différents et comment ils font face aux mêmes situations. Ces personnages nous donnent des exemples clairs de comment l’homme est conçu par la société, ce que l’on peut attendre de lui et de son action.
PUISSANCE : Je pense que les hommes sont souvent dépeints comme des gens qui n’ont peur de rien, qui font face à tout ce qu’ils sont et de ne pas le faire, qu’ils sont faibles et ce n’est pas vrai.
DOMINATION : Dans cette représentation, je pense qu’il y a l’image que les gens ont : que l’homme doit être celui qui dirige, qui prend l’initiative à tout moment avant la femme.
Estefania: FORTERESSE : Souvent, on entend les gens attaquer les hommes comme s’ils étaient des filles, en partie les gens s’attendent à ce que les hommes montrent non seulement qu’ils sont forts physiquement mais que rien ne les affecte même dans des situations extrêmes.
INEXPRESSIVITÉ EMOTIONEL : Je pense que c’est la représentation la plus forte, parce que ce n’est pas seulement entre hommes qu’il est difficile de montrer des choses en pensant que d’autres peuvent te juger, mais il est aussi courant d’entendre que les hommes ne s’intéressent à rien ou que les choses ne leur tiennent pas à cœur.
Conclusion
Estefania : Ce que nous pouvons voir dans le livre l’étranger est une représentation ou un stéréotype de la masculinité, qui dicte qu’un homme masculin doit être froid, désintéressé et indifférent. C’est vraiment un vieux concept avec peu de place aujourd’hui. Il est clair que la société progresse et évolue au fil du temps, de même que les concepts avancent et évoluent également.